
J'ai découvert l'informatique en fin de collège grâce au "Site du Zéro" (OpenClassroom) avec les cours de C, de Python, d'XHTML/CSS, puis de PHP et MySQL.
Je voulais créer mon propre jeu. En seconde, j'avais finalement codé un Puissance 4 en TI-Basic sur ma calculatrice : le programme redessinait la grille et permettait de jouer tour à tour.
En terminale, j'ai repris l'idée en spécialité "Informatique et Sciences du Numérique", cette fois avec une musique de fond et trois niveaux de difficulté pour jouer contre mes algorithmes :

Après un bac scientifique mention Bien (2013), je voulais approfondir l’informatique. Sans proches diplômés dans le supérieur et venant d’une famille modeste, j’ai choisi un bac+2 professionnalisant : un DUT Informatique à Orléans, pour pouvoir entrer sur le marché du travail si nécessaire.
Avec du recul, je regrette parfois l’écart de niveau en mathématiques par rapport aux classes préparatoires, mais je pense malgré tout avoir fait le bon choix.
Ma mobilité était compliquée et j’avais peu d’expérience, mais j’ai validé mon DUT grâce à un stage de quelques semaines consistant à réaliser le nouveau site de la ville de Dordives (Loiret) avec le CMS Joomla! (utilisé par l’élu qui m’encadrait).
Après mon bac+2, je n’ai formulé qu’un seul vœu : rejoindre l’École Nationale Supérieure d’Informatique pour l’Industrie et l’Entreprise à Évry (Paris Sud).
Au départ, je voulais le faire en apprentissage pour mieux supporter les coûts, mais après la journée portes ouvertes (2015), j’ai eu le sentiment que le parcours initial m’ouvrirait davantage l’esprit que le fait de rejoindre immédiatement une entreprise.
J’ai côtoyé des profils issus de classes préparatoires : certains se dirigeaient vers la finance, d’autres vers la réalité virtuelle, tandis que je restais orienté vers le génie logiciel.
J’ai obtenu mon diplôme avec d’excellentes notes dans les matières informatiques et des résultats plus mitigés en statistiques. Bien classé dans ma promotion, on m’a donné l’opportunité de compléter mon diplôme d’ingénieur avec un master à l’Université Paris-Saclay, dans une formation Big Data nommée "Datascale".
À l’été 2016, j’ai été l’un des deux premiers stagiaires de la startup "Deep OR", récemment fondée par Ilyes Sghir et Yasser Jebbari.
J’y ai découvert avant l’heure les réseaux de neurones et les techniques de machine learning, en expérimentant sur l’exploitation d’un brassard connecté (Myo) pour détecter les phases d'une salle d’opération, dans l’optique d’aider à orchestrer la logistique d’un hôpital (Matlab, Python, JS, Raspberry Pi).
J’ai contribué à produire l’interface graphique d’un début de "proof of concept" destiné à présenter leurs idées aux parties prenantes.
À l’été 2017, j’ai travaillé avec deux autres stagiaires au sein de la toute nouvelle société Earlytime, pour développer une application web Django (Python) intégrant un chatbot permettant de naviguer dans un réseau social de personnalités historiques alimenté par Wikidata.
J’avais pris le lead sur la partie web ; un autre stagiaire était responsable du chatbot, et le troisième, plus junior, aidait à contrôler la qualité des conversations.
Thibault Montoya nous avait d’ailleurs récompensés financièrement, sans obligation contractuelle, pour encourager nos efforts.
Pour mon stage de fin d’études, je souhaitais retrouver les standards des grandes entreprises. J’ai donc suivi la formation Java pour les entreprises proposée par la société Oxyl (anciennement Excilys) à Arcueil.
Une fois la certification "Oracle Certified Professional, Java SE 8 Programmer" obtenue, et après quelques semaines à collaborer sur divers projets en interne, j’ai effectué 10 semaines en Floride pour valider mon diplôme.
Aux États-Unis, sans ordinateur à disposition, j’ai apprécié la liberté d’un travail en autonomie et j’ai pu réfléchir aux bénéfices du choix de l’outil adapté à chaque tâche. La plateforme "Workaway" m’a permis de profiter de l’hiver doux de la région en échange de quatre heures de travail matinal dans un grand jardin.
De retour en France en 2019, j’ai commencé en février ma première mission professionnelle en tant que consultant, mission qui a duré jusqu’à fin juillet 2021.
J’ai beaucoup progressé au sein de l’équipe transverse.

À peine intégré aux projets internes de l’ESN spécialisée en Java puis Javascript qui m’emploie depuis 2018, j’ai été présenté au Club Med fin décembre 2021 pour mes connaissances de Google Cloud Platform (GCP).
Il s’agissait d’une mission très courte (probablement pour utiliser le budget du dernier trimestre) consistant à exporter les facturations des produits cloud vers Elasticsearch pour alimenter un tableau de bord Kibana.
Le manager de l’équipe "Architecture et DevOps", Alain Chambrey, m’a ensuite proposé de poursuivre la mission en cadrant l’industrialisation de ce que l’équipe Data mettait en service dans GCP.
Jusqu’à cette période, le Club Med maintenait une politique "air gap", totalement déconnectée des clouds, afin de reposer sur ses propres ressources pour assurer la production informatique.
Peu avant la crise du Covid, l’équipe Data avait commencé des travaux de "lead scoring" avec l’aide de prestataires externes.
En 2022, un nouveau projet se préparait pour le groupe Club Med : "Road 45".

En Juillet 2024 j'obtiens une rupture conventionelle de la part d'Oxyl, mon ESN.